BRESIL
2008 / PREMIÈRE MONDIALE
8’ / COULEUR / 35mm
VO PORTUGAIS

Synopsis
19 janvier 1982, Lílian vit sa première désillusion. Elle a quinze ans et réalise qu’elle a été abandonnée. Sur le chemin du retour, Lílian apprend ce qu’est la douleur.
19 janvier 1982. Elis Regina meurt à l’âge de 36 ans et la ville entière comprend ce qu’est la perte.
Ce jour-là, Lílian et la ville sont les mêmes.

réalisateur : Vera Egito
scénario : Vera Egito
image : Heloisa Passos
son : Rene Brasil - Celso Albuquerque - Lucas Page - Diego Gat
montage : Jair Peres
décors : Flávia Rebello
musique : Martin Grignaschi

interprètes :
Nathalia Zemel
Arthur Hussne
Lídia Bizzochi

Biographie Vera Egito Elle est diplômée en Communication Audiovisuelle à l’Ecole de Communication et des Arts à l’Université de São Paulo et a également étudié l’écriture à la Ecuela de Cine y TV de San Antonio de los Baños, à Cuba. En 2005, elle est assistante réalisatrice du long métrage Drained, réalisé par Heitor Dhalia. Esplhadas pelo ar, tourné en 2007, a remporté plusieurs prix à travers le monde. Elo est son second court métrage. Il a remporté un prix du scénario de la ville de São Paulo. Outre la fiction, Vera a aussi réalisé des publicités et des projets numériques pour Ioiô Filmes Etc.   Filmographie 2008  Esplhadas pelo ar (CM) 2009  Elo (CM)

production
IOIÔ FILMES ETC
Lorenzo Giunta - Simoni de Mendonça
Tel. 55 11 3061 5755
patti@ioiofilmes.com
distribution
IOIÔ FILMES ETC
Fernanda Patti
Tel. 55 11 3061 5755
patti@ioiofilmes.com

contact Cannes
IOIÔ FILMES ETC
Simoni de Mendonça
Mob. 55 11 8199 8401
si@ioiofilmes.com

Critique

La mélancolie des jeunes femmes

Véra Egito aime raconter les moments gracieux et fondateurs de nos vies quotidiennes. Quand Espalhadas pero ar rapproche la fin d’une histoire d’amour d’une jeune trentenaire et l’éclosion d’une adolescente découvrant l’amour, Elo mêle adroitement la désillusion amoureuse d’une jeune fille et le deuil d’une nation à l’annonce de la mort d’Ellis Régina, l’une des chanteuses brésiliennes les plus populaires des années 60-70. Procédant par petites touches, avec pudeur et effleurement, Véra la discrète ancre les intimités les plus secrètes dans la mélancolie collective d’une mégalopole.

Bernard Payen