Semaine de la Critique
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Moyen-Métrage
 
L’Amour-propre
Nicolas Silhol

 
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FRANCE
2010 / PREMIÈRE MONDIALE

35’ / VO FRANCAIS

Synopsis
Daniel Schwartz est un humoriste. Tendance trash. Il tourne son spectacle dans toute la France. C’est un franc succès. Mais Daniel est fatigué et seul. Y a-t-il une femme prête à partager sa solitude ? Une femme ou deux ?


réalisateur :
Nicolas Silhol
scénario : Nicolas Silhol
avec la participation de : Nicolas Fleureau
image : Claudine Natkin
son : Antoine Corbin
montage : Florence Bresson
décors : Nathalie Rousseau, Citronelle Dufay
musique : Gregoire Bourdeil, Alexandre Saada

interprètes :
Xavier Gallais
Margot Abascal
Ophélie Bazillou

Biographie
Nicolas Silhol

De nationalité française. Né le 5 Novembre 1977 à Paris (France).

Filmographie
2010   L’AMOUR-PROPRE
2008   TOUS LES ENFANTS S’APPELLENT DOMINIQUE
2004   LUI DEVANT
2002   SYMPATHIQUE

production
KAZAK PRODUCTIONS
Jean-Christophe REYMOND
Tel. +33 (0)1 48 24 30 57
info@kazakproductions.fr

ventes
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Portrait

L’amour-propre par Francis Gavelle
J’avais envie de faire le portrait d’un acteur, de titiller cette faille narcissique, qui le rend atrocement dépendant du regard des autres. J’avais envie d’explorer et de susciter des sentiments contradictoires ; que ce soit fiévreux, grotesque, pathétique. Comme une sorte de psychanalyse sauvage. Je voulais aussi montrer cette dialectique de l’amour propre, qui conduit parfois à la haine et au dégoût de soi et j’ai pensé que l’acteur de one-man-show – seul en scène, seul en tournée – pouvait vivre cette déréalisation de manière particulièrement violente.

Entretien avec Nicolas Silhol, réalisateur de L’amour-propre.

1. Qu'est-ce qui vous a donné envie de faire du cinéma (un film, un acteur, un lieu, une anecdote...) ?
Tous les acteurs et toutes les actrices auxquels je me suis identifié étant enfant et ado. De Steve MacQueen à Gena Rowlands. J’ai essayé de faire l’acteur, mais ça me plongeait dans des états de souffrance insoutenable et parfaitement ridicule. Je préfère donc m’amuser avec les acteurs en étant planqué derrière une caméra. Je suis finalement plutôt pervers qu’exhibitionniste.

2. Les trois mots qui définissent votre vision du cinéma. Pourquoi ?
Les actrices, les acteurs, l’équipe. Pour moi, un film c’est avant tout une incroyable aventure collective. Je suis émerveillé de voir comment autant de compétences et de talents différents peuvent s’associer pour donner naissance à une œuvre originale. Je trouve ça miraculeux. Pour susciter le désir de chacun et les amener à prendre des risques, il faut sans doute aussi une bonne histoire.

3. D'où vient l'idée de ce film ? A-t-il été difficile à tourner ?
J’avais envie de faire le portrait d’un acteur. J’avais envie de titiller cette faille narcissique qui le rend atrocement dépendant du regard des autres. Je voulais montrer cette dialectique de l’amour-propre qui le conduit parfois à la haine et au dégoût de soi. J’ai pensé que l’acteur de one-man-show - seul en scène, seul en tournée - pouvait vivre cette déréalisation de manière particulièrement violente.
J’avais aussi envie d’explorer et de susciter des sentiments contradictoires, de ne pas détenir a priori la clef du film. Que ce soit fiévreux, grotesque, pathétique. Une sorte de psychanalyse sauvage.
Le tournage a été une source de plaisir intense. Il faut dire que je suis entouré par la meilleure équipe du monde.

4. Votre sentiment à l'annonce de la sélection de votre film à la Semaine de la Critique ?
Pour moi, la Semaine de la critique se distingue par son audace, par son désir de prendre à la fois des risques et du plaisir avec les films. C’est une démarche dans laquelle je me reconnais volontiers. Je suis très heureux et fier. Je me sens encouragé à faire ce que j’aime.

_vidéos

L’AMOUR-PROPRE par Francis Gavelle

_photos film

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