Semaine de la Critique
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Compétition courts métrages
The Fox Exploits the Tiger’s Might
Le renard exploite la force du tigre
Lucky Kuswandi


 
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  • PORTRAIT

INDONÉSIE
2015 / PREMIÈRE MONDIALE

25’ – VO INDONÉSIEN

Synopsis
Deux préadolescents découvrent leur sexualité et la relation entre le pouvoir et le sexe, dans le contexte social pesant d’une bourgade somnolente abritant une base militaire. David est un jeune vantard fils d’un officier de haut grade, alors que la famille d’Aseng appartient à une minorité ethnique vivant de la vente de tabac et d’alcool de contrebande.

Bande-annonce

RÉALISATION :
Lucky Kuswandi
PRODUCTION :
Meiske Taurisia - Edwin - Tunggal Pawestri
SCÉNARIO : Daud Sumolang
IMAGE : Amalia Trisna Sari
MONTAGE : Ahmad Hasan Yuniardi
SON : Wahyu Tri Purnomo
MUSIQUE : Ivan Gojaya

INTERPRÈTES :
Atreyu Artax Moniaga
Kemas Fauzan
Stefanny Marcelina Sugiharto
Surya Saputra
Christine Harsojo
Haris Zuhri

Biographie
Lucky Kuswandi

De nationalité indonésienne
Né le 29 août 1980 à Jakarta (Indonésie)

Filmographie
2015 THE FOX EXPLOITS THE TIGER’S MIGHT (CM)
2014 IN THE ABSENCE OF THE SUN (SELAMAT PAGI, MALAM)
2010 MADAME X

2008 MISS OR MRS? (Part of AT STAKE) (DOC)

2008 A LETTER OF UNPROTECTED MEMORIES (Part of 9808) (CM)

2005 STILL (CM)

PRODUCTION
BABIBUTAFILM & HIVOS ASIA HUB
MEISKE TAURISIA
Tel. +62 812 940 5664
babibutafilm@gmail.com

 

CONTACT CANNES
BABIBUTAFILM
MEISKE TAURISIA
Tel. +62 812 940 5664
babibutafilm@gmail.com

N’ayons pas peur des mots, ce court métrage, dangereusement sexy, signe la renaissance du cinéma indonésien. Il faut remonter à 1989, avec Eros Djarot, pour voir ce pays représenté à la Semaine (cette même année, la Semaine révélait un autre chantre d’un éros-cinéma : Wong Kar-wai). Sous des dehors lubriques, The Fox… est un geste rare de cinéma, qui dresse aussi le portrait politique de ses latitudes : corruption, manipulation, prostitution des corps et des idées. On se masturbe beaucoup, dans ce film. Mais il faudrait être sourd comme un pot pour ne pas entendre son cri : c’est le cinéma, libre, fou, terrible, qui jouit enfin.

Par Fabien Gaffez

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