Semaine de la Critique
Francais    
sic
sic

COMPETITION LONGS MÉTRAGES
 

Krisha
Trey Edward Shults

camera d'or
 
  • FILM
  • RÉALISATION
  • CONTACT
  • PORTRAIT

ÉTATS-UNIS
2015 / PREMIÈRE INTERNATIONALE

1H23 – VO ANGLAIS

Synopsis
Après plusieurs années d’absence, Krisha passe des vacances en famille. Elle profite de ces moments pour réparer ses erreurs passées, cuisiner la traditionnelle dinde et prouver à ses proches qu’elle s’est améliorée. Mais le délire de Krisha les entraîne dans des vacances qu’ils ne sont pas prêts d’oublier.


RÉALISATION :
Trey Edward Shults
PRODUCTION :
Justin R. Chan - Trey Edward Shults- Wilson Smith - Chase Joliet - Jonathan R. Chan - JP Castel
SCÉNARIO : Trey Edward Shults
IMAGE : Drew Daniels
MONTAGE : Trey Edward Shults
SON : Tim Rakoczy
MUSIQUE : Brian McOmber

INTERPRÈTES :
Krisha Fairchild
Robyn Fairchild
Bill Wise
Chris Doubek
Olivia Grace Applegate
Alex Dobrenko
Bryan Casserly
Chase Joliet
Augustine Frizzell

Biographie
Trey Edward Shults

De nationalité américaine
Né le 6 octobre 1988 à Houston (Texas, États-Unis)

Filmographie
2015 KRISHA
2014 KRISHA (CM)

PRODUCTION
HOODY BOY PRODUCTIONS
Trey Edward Shults
Tel. +1 407 572 4556
trey.shults@gmail.com


VENTES

VISIT FILMS
Ryan Kampe
Tel. +1 718 312 8210
Tel. + 1 646 548 4700
rk@visitfilms.com

 

PRESSE INTERNATIONALE
Adam Kersh
Tel. +1 917 771 7021
adam@brigademarketing.com


CONTACT CANNES

VISIT FILMS
Ryan Kampe
Tel. +1 718 312 8210
Tel. + 1 646 548 4700
rk@visitfilms.com

Voici un « home movie » dans tous les sens du terme : une œuvre personnelle et l’exploration d’un espace — en fait deux, une maison et l’univers mental de Krisha. Il y avait de nombreuses façons de raconter cette histoire. Pourquoi avez-vous choisi ce mélange spécial de plans-séquences, de montage haché, de gros plans, d’atmosphère irréelle et d’anxiété?
Avant de tourner le film, je disais à l’équipe que ce serait un drame en chambre mais cinématique. Je voulais relever le défi d’utiliser un seul lieu pour tout le film, mais aussi raconter l’histoire avec les moyens du cinéma, sans exposition ou explication préliminaire. Pour moi, tout ce que nous faisons était prendre le point de vue de Krisha et aller encore plus loin dans sa tête si bien que nous sommes dans sa réalité subjective. Le format du film change selon sa perception — quand elle découvre et ressent la maison, se sent bien ou oppressée. Le montage a été travaillé de la même manière. Le film oscille entre de longues prises en continu et du montage, utilisés à différents moments en écho avec l’état d’esprit de Krisha. Tout était au service d’une captation cinématographique de l’âme du personnage.

Pouvez-nous en dire plus sur cette bande-son étonnante?
Avec mon compositeur, Brian McOmber, nous avons décidé de la traiter comme un album qui tracerait un arc musical en accord avec ce que vit Krisha. Elle est conçue pour faire écho à son point de vue, comme le tournage et le montage. Nous voulions aussi que la partition progresse de sorte que chaque nouveau morceau prenne un élément du précédent et soit construit à partir de ce dernier. Nous avons même tenté d’utiliser de vrais sons dans cet environnement. Comme des montres, des minuteurs ou des piverts !

Si je devais résumer le film, ce serait quelque chose comme du « John Cassavetes refait par Roman Polanski et Jonathan Caouette »…
Oui ! Peut-être la trilogie en appartement de Polanski (Répulsion / Rosemary’s Baby / Le Locataire) croisé avec Une femme sous influence? C’est ironique sachant que Cassavetes n’a, parait-il, pas très bien vécu le tournage de Rosemary’s Baby. Cassavetes et Polanski ont été d’énormes influences. Je dois avouer que je n’ai vu aucun des films de Jonathan Caouette mais je compte le faire bientôt !

Propos recueillis par Léo Soesanto

Semaine de la Critique - Syndicat Français de la Critique © 2017
Tumbler Youtube Twitter Facebook