Semaine de la Critique
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COMPETITION LONGS MÉTRAGES
 

Ni le ciel ni la terre
Clément Cogitore

EU
camera d'or
 
  • FILM
  • RÉALISATION
  • CONTACT
  • PORTRAIT

FRANCE / BELGIQUE
2015 / PREMIÈRE MONDIALE

1H40 – VO FRANÇAIS / FARSI

Synopsis
Afghanistan 2014. À l'approche du retrait des troupes, le capitaine Antarès Bonassieu et sa section sont affectés à une mission de contrôle et de surveillance dans une vallée reculée du Wakhan, frontalière du Pakistan. Malgré la détermination d'Antarès et de ses hommes, le contrôle de ce secteur supposé calme va progressivement leur échapper. Par une nuit de septembre, des soldats se mettent à disparaître mystérieusement dans la vallée.

RÉALISATION : Clément Cogitore
PRODUCTION :
Jean-Christophe Reymond - Amaury Ovise
SCÉNARIO : Clément Cogitore - Thomas Bidegain
IMAGE : Sylvain Verdet
MONTAGE : Isabelle Manquillet
SON : Fabrice Osinski - Julie Brenta - Vincent Cosson
DÉCORS : Olivier Meidinger
MUSIQUE : Eric Bentz

INTERPRÈTES :
Jérémie Renier
Swann Arlaud
Kévin Azaïs
Marc Robert
Finnegan Oldfield
Clément Bresson
Sâm Mirhosseini

Biographie
Clément Cogitore

De nationalité française
Né le 27 août 1983 à Colmar (France)

Filmographie
2015 NI LE CIEL NI LA TERRE
2011 PARMI NOUS (CM)

2011 BIELUTINE (CM)

2011 UN ARCHIPEL (CM)

2007 VISITÉS (CM)

2006 CHRONIQUES (CM)

PRODUCTION
KAZAK PRODUCTIONS
Jean-Christophe Reymond
Tel. +33 (0)1 48 24 30 57
info@kazakproductions.fr

CO-PRODUCTION
TARANTULA
Joseph Rouschop
Valérie Bournonville
Tel. +33 (0)2 42 25 90 79
office@tarantula.be

DISTRIBUTION
DIAPHANA
Cécile Miralves
Alicia Hernanz
Tel. +33 (0)1 53 46 62 29
cecilemiralves@diaphana.fr
aliciahernanz@diaphana.fr

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Comment est née cette aventure ?
Dans une gare, devant une affiche de personnes disparues. Je me suis dit qu’elles avaient été assassinées, qu'elles avaient refait leurs vies très loin, mais que dans ce bas monde personne ne disparaît jamais vraiment. Que se passerait-il si elles avaient purement et simplement disparu ? Si elles ne manquaient pas seulement à la communauté des hommes, mais aussi à la surface de la Terre.

Filmer la guerre à l’arrêt vous permet de dépasser le simple genre du film de guerre…
Oui. Les guerres contemporaines et leurs troupes sont par nature plus souvent à l'arrêt qu'en mouvement. L'enlisement est presque devenu une constante dans les conflits impliquant une armée occidentale. Et ce genre m'a autant intéressé que le policier ou le fantastique.

Vous aimez jouer de l’étirement du temps…
Je viens d'une cinéphilie un peu austère et contemplative (Bela Tarr, Tarkovski, les premiers Gus Van Sant), donc j'ai l'impression que mon film a le rythme d'un épisode de 24h Chrono ! Plus sérieusement, j'essaie de donner aux choses le rythme qui leur est juste, nécessaire.

En quoi votre travail de vidéaste, photographe, plasticien influe-t-il sur ce premier long ? Visuellement, je pense que tout mon univers de plasticien est présent, dans la représentation des corps et des paysages, comme dans l'utilisation parfois à la limite de l'expérimental des technologies infrarouges et thermiques. Concernant les enjeux (la croyance, les rituels, la représentation de l'invisible), ce sont des questions sur lesquelles je travaille depuis mes débuts.

Propos recueillis par Olivier Pélisson

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