Semaine de la Critique
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SÉANCES SPÉCIALES - FILM D’OUVERTURE
Les Anarchistes
Elie Wajeman


 
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  • RÉALISATION
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  • PORTRAIT

FRANCE
2015 / PREMIÈRE MONDIALE

1H41 – VO FRANÇAIS

Synopsis
Paris 1899. Le brigadier Jean Albertini, pauvre et orphelin, est choisi pour infiltrer un groupe d’anarchistes. Pour lui, c’est l’occasion de monter en grade. Mais, obligé de composer sans relâche, Jean est de plus en plus divisé. D’un côté, il livre les rapports de police à Gaspard, son supérieur, de l’autre, il développe pour le groupe des sentiments de plus en plus profonds.


RÉALISATION :
Elie Wajeman
PRODUCTION :
Lola Gans
SCÉNARIO : Elie Wajeman - Gaëlle Macé
IMAGE : David Chizallet
MONTAGE : François Quiqueré
SON : Laurent Benaïm - Sandy Notarianni - Emmanuel Croset
DÉCORS : Denis Hager (ADC)
MUSIQUE : Nicolas Mollard

INTERPRÈTES :
Tahar Rahim
Adèle Exarchopoulos
Swann Arlaud
Guillaume Gouix
Karim Leklou
Sarah Le Picard
Cédric Kahn
Emilie De Preissac

Biographie
Elie Wajeman

De nationalité française
Né le 21 juillet 1980 à Clamart (France)

Filmographie
2015 LES ANARCHISTES
2011 ALYAH
2007 LOS ANGELES (CM)

PRODUCTION
24 MAI PRODUCTION
Lola Gans
Tel. +33 (0)1 48 07 84 01
lola.gans@24mai.fr

CO-PRODUCTION
FRANCE 2
Valérie Boyer
Tel. +33 (0)1 56 43 67 20
Valerie.boyer@francetv.fr

MARS FILMS
Stéphane Célérier
Tel. +33 (0)1 56 43 67 20
contact@marsdistribution.com

DISTRIBUTION
MARS FILMS
Stéphane Célérier
Tel. +33 (0)1 56 43 67 20
contact@marsdistribution.com

VENTES
WILD BUNCH
Esther Devos
Tel. +33 (0)6 29 28 31 12
edevos@wildbunch.eu

PRESSE FRANÇAISE
André-Paul Ricci
Tony Arnoux
Tel. +33 (0)1 49 53 04 20
apricci@wanadoo.fr
tony.arnoux@wanadoo.fr

CONTACT CANNES
24 MAI PRODUCTION
Lola Gans
Tel. +33 (0)1 48 07 84 01
lola.gans@24mai.fr

MARS FILMS
Stéphane Célérier
Tel. +33 (0)1 56 43 67 20
contact@marsdistribution.com

« Avec Les Anarchistes, j’ai voulu travailler plus en profondeur le mélange des genres, à savoir le film d’infiltration et le drame, tout en accentuant le romanesque déjà présent dans Alyah et en me concentrant sur une dramaturgie plus resserrée. Si les deux films suivent des héros divisés, Les Anarchistes est centré sur l’engagement, à partir d’un personnage vide idéologiquement et confronté aux gens les plus remplis d’aspirations. Autant une histoire d’engagement politique qu’amoureux d’ailleurs.
Le film en costumes autorise une forme de poésie dans les dialogues et les soliloques qui ponctuent le film. On s’échappe du réel pour créer un monde autonome. Impossible de faire autrement qu’inscrire mon récit à la fin du 19e siècle pour raconter le destin de ces anarchistes individualistes, qui veulent changer l’homme en profondeur avant de faire la révolution. Des êtres d’une modernité inouïe. Les thèses de mes anarchistes résonnent avec certaines problématiques actuelles, en particulier leurs discours sur l’effondrement du politique. Le parallèle est possible entre les fils de communards, que les anarchistes sont parfois, et les fils de soixante-huitards. Comme dans Alyah, j’avais envie d’être près des visages et caméra à l’épaule. Comme s’il s’agissait d’un film contemporain pour être constamment au présent des acteurs et des sentiments.
J’ai rencontré Tahar Rahim tôt et j’ai réécrit en pensant à lui. Avec son élégance, sa beauté profonde, son gabarit, il était le candidat idéal pour jouer un infiltré. Avoir un acteur qui considère que la technique peut conduire vers le sentiment vrai, m’a beaucoup apporté. Adèle Exarchopoulos est arrivée plus tard. Sa modernité et sa jeunesse ont fait d’elle une parfaite anarchiste. Elle peut paraître très dure et soudainement redevenir enfant ou le contraire. Elle est à la fois révoltée et romantique : j’avais besoin de ces deux courants pour constituer une Judith parfaite. »

Propos recueillis par Charles Tesson

 

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