Semaine de la Critique
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SÉANCES SPÉCIALES - LONGS MÉTRAGES
Les Deux Amis
Louis Garrel


camera d'or
 
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  • RÉALISATION
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FRANCE
2015 / PREMIÈRE MONDIALE

1H40 – VO FRANÇAIS

Synopsis
Clément, figurant de cinéma, est fou amoureux de Mona, vendeuse dans une sandwicherie de la gare du Nord. Mais Mona a un secret, qui la rend insaisissable. Quand Clément désespère d’obtenir ses faveurs, son seul et meilleur ami, Abel, vient l’aider. Ensemble, les deux amis se lancent à la conquête de Mona.


RÉALISATION :
Louis Garrel
PRODUCTION :
Anne-Dominique Toussaint
SCÉNARIO : Louis Garrel - Christophe Honoré
IMAGE : Claire Mathon
MONTAGE : Joëlle Hache
SON : Laurent Benaïm - Benjamin Jaussaud - Mélissa Petit Jean
DÉCORS : Jean Rabasse
MUSIQUE : Philippe Sarde

INTERPRÈTES :
Golshifteh Farahani
Vincent Macaigne
Louis Garrel

Biographie
Louis Garrel

De nationalité française
Né le 14 juin 1983 à Paris (France)

Filmographie
2015 LES DEUX AMIS
2011 LA RÈGLE DE TROIS (CM)
2009 PETIT TAILLEUR (MM)

2008 MES COPAINS (CM)

PRODUCTION
LES FILMS DES TOURNELLES
Anne-Dominique Toussaint
Tel. +33 (0)1 42 77 62 34
tournelles@tournelles.com

CO-PRODUCTION
ARTE FRANCE CINEMA
Olivier Père
Tel. +33 (0)1 55 00 77 77

DISTRIBUTION
AD VITAM
Alexandra Henochsberg
Tel. +33 (0)1 46 34 75 74
films@advitamdistribution.com


VENTES
INDIE SALES
Nicolas Eschbach
Tel. +33 (0)1 44 83 02 27
info@indiesales.eu

PRESSE INTERNATIONALE
RENDEZ-VOUS
Viviana Andriani
Aurélie Dard
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aurelie@rv-press.com


PRESSE FRANÇAISE
Monica Donati
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monica.donati@mk2.com


CONTACT CANNES
LES FILMS DES TOURNELLES
Elodie Dussoulier
Tel. +33 (0)6 88 96 13 28
elodie.dussoulier@tournelles.com

Les Deux Amis s’inscrit dans la continuité de votre précédent court métrage La Règle de trois (2011) dans lequel on retrouvait le même trio d’interprètes.
C’est ma productrice qui m’a suggéré d’écrire un truc léger à partir de cette matière. L’idée était de creuser le rapport amical entre les deux personnages masculins. On retrouve des schémas communs entre l’amitié et le sentiment amoureux, la sexualité en moins bien sûr ! Il y a de la fusion, de l’envie, de la jalousie... J’avais en tête la pièce d’Alfred de Musset : Les Caprices de Marianne que j’avais joué plus jeune. Je voulais surtout faire un Claude Sautet du pauvre, façon série B ! Chez Sautet les personnages sont très intégrés dans la société, les miens, au contraire, sont désaxés. Ils ne s’accrochent qu’au sentiment pour faire partie du monde.
Le film se déroule dans un Paris nocturne, presque irréel. L’idée était d’échapper aux clichés liés à cette ville ?
L’architecture parisienne est tellement bonne qu’elle peut prendre le pas sur l’histoire. Étant parisien moi-même, je ne suis pas dans la célébration, je cherchais au contraire des endroits bizarres peu identifiables. Esthétiquement, je voulais un Paris nocturne, celui que l’on voit dans les films des années 1980 comme dans Rendez-vous de Téchiné par exemple. C’est un film où le sentiment est toujours fiévreux… J’adore ça !
Jouer dans votre film était-il évident ?

Prendre un acteur qui a lui-même écrit le film, c’est choisir un comédien qui a répété pendant trois ans. C’est un avantage même s’il y a la menace d’être constamment dans le contrôle. En revanche, ce n’est pas un cadeau à faire aux autres acteurs. Vincent me disait souvent : « Ne me regarde pas jouer, joue ! »

Propos recueillis par Thomas Baurez

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