Semaine de la Critique
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SÉANCES SPÉCIALES - LONGS MÉTRAGES
I tempi felici verranno presto
Happy Times Will Come Soon
Alessandro Comodin
EU
 
  • FILM
  • RÉALISATION
  • CONTACT
  • PORTRAIT

ITALIE/ FRANCE
2016 – 1H40 – VO ITALIEN
PREMIÈRE MONDIALE

Synopsis
Tommaso et Arturo sont parvenus à s'enfuir et se réfugient dans la forêt. Des années plus tard, cette forêt est infestée de loups. De nos jours, Ariane y découvre un trou étrange. Ariane est-elle la jeune femme dont on parle dans cette légende de la vallée ? Pourquoi Ariane s'est-elle aventurée dans ce trou ? Cela reste un mystère. Cette histoire, chacun la raconte à sa façon, mais tous s'accordent à dire que le loup, Ariane l'a bel et bien trouvé.

Extrait 1 — Extrait 2 — Extrait 3

 

RÉALISATION : Alessandro Comodin
PRODUCTION :
Paolo Benzi - Thomas Ordonneau
SCÉNARIO : Alessandro Comodin - Milena Magnani
IMAGE : Tristan Bordmann
MONTAGE : João Nicolau - Alessandro Comodin
SON : Mirko Guerra - Félix Blume - Fred Bielle
DÉCORS : Valentina Ferroni - Mario Scarzella
MUSIQUE : VVAA

INTERPRÈTES :
Sabrina Seyvecou
Erikas Sizonovas
Luca Bernardi
Marco Giordana
Carlo Rigoni
Paolo Viano
Marinella Cichello

Biographie
Alessandro Comodin

De nationalité italienne
Né le 5 juin 1982 à San Vito al Tagliamento (Italie)

Filmographie
2016 I TEMPI FELICI VERRANNO PRESTO
2011 L’ESTATE DI GIACOMO DOC
2008 JAGDFIEBER CM

PRODUCTION
OKTA FILM
Paolo Benzi
Tel. +39 338 29 04 240
zero@oktafilm.it

CO-PRODUCTION
SHELLAC SUD
Thomas Ordonneau
Tel. +33 (0)4 95 04 95 92
toma@shellac-altern.org

ARTE FRANCE CINEMA
Olivier Père
Tel. +33 (0)1 55 00 77 77

DISTRIBUTION
SHELLAC
Tél. +33 (0)4 95 04 95 92
contact@shellac-altern.org
Programmation
Tél. : +33 (0)1 70 37 76 20
programmation@shellac-altern.org

VENTES
THE MATCH FACTORY
Michael Weber
Tel. +49 221 539 7090
info@matchfactory.de

PRESSE FRANÇAISE
MAKNA PRESSE
Chloé Lorenzi
Tel. +33 (0)1 42 77 00 16
Tél. +33 (0)6 08 16 60 26
info@makna-presse.com

PRESSE INTERNATIONALE
Richard Lormand
Tél. +33 (0)6 09 49 79 25
Tél. +33 (0)9 70 44 98 65
intlpress@aol.com

CONTACT CANNES
OKTA FILM
Paolo Benzi
Tel. +39 338 29 04 240
zero@oktafilm.it

Votre film se situe à la croisée de plusieurs genres: le documentaire, le conte, le drame historique… Comment s’est construite la structure narrative ?
Tout est parti d’une histoire qui est arrivée à un ami de mon grand-père. L’homme est revenu dans sa région natale à la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Après quatre ans d’absence, ses proches le croyaient mort. Sa réapparition avait donc quelque chose de fantomatique. J’ai gardé cette idée de vie après la mort. Après tout cet homme était peut-être réellement décédé et revenait hanter sa terre d’origine ! Au cinéma, les fantômes existent. On peut les filmer, donc les voir ! Voilà pourquoi le protagoniste de mon film traverse ainsi les âges. Nous avons tourné dans la région du Piémont. Il fallait que les lieux du tournage soient imprégnés des histoires et des légendes dont je m’inspirais. Ils ont permis de fixer mon imaginaire.

« Mon plus grand malheur, c’est de venir de nulle-part ! » dit le personnage principal. Votre film ne cherche pas à lui donner cette identité perdue mais au contraire, brouille les pistes…
Je tenais à explorer l’aspect primitif de l’humain. La meilleure façon d’être honnête est peut-être de revenir à cet état originel. Mes personnages n’ont pas d’identités sociologiques précises, nous ne savons rien de leurs origines. Lorsque le protagoniste croise par exemple la route d’Ariane, il se reconnait dans la pureté qu’elle dégage. On peut trouver dans mon film, des références à la tragédie grecque, au cinéma de Pasolini mais aussi aux légendes populaires italiennes.

Le titre du film I tempi felici verranno presto (Happy Times Will Come Soon) est plutôt joyeux. Il contredit le ton général de votre film…
Il m’a été inspiré par un ami qui n’allait pas bien et se rassurait en se disant que les jours heureux reviendraient bientôt. J’aime cette naïveté, cette tendresse, comme une formule maternelle consolatrice. Il faut tenir bon, rester debout, résister et jouir malgré tout. Je vois mon film comme un conte moral.

Entretien par Thomas Baurez

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