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Biarritz  
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À l’occasion de la 27ème édition du 24 sept au30 septembre 2018 du Festival Biarritz Amérique Latine, des membres du Syndicat ont formé un jury et attribueront un prix à un film de la Sélection.

La délibération aura lieu en public afin que tous les festivaliers puissent y assister. Une façon ludique de mettre en lumière ce qu’est le métier de critique.

Le Festival de Biarritz est devenu la référence pour le cinéma latino-américain. Il propose des compétitions de films inédits en longs-métrages, courts-métrages, et documentaires (en partenariat avec l’Union Latine) ainsi qu’une section consacrée aux projets de Jeunes Réalisateurs qui permet d’identifier les futurs talents du continent latino-américain. Outre les films en compétition, le festival propose chaque année des hommages et des rétrospectives autour de différentes thématiques. Le festival propose également de découvrir la culture latino américaine sous d’autres formes avec des rencontres littéraires, des expositions de photographies ou des conférences universitaires. Le fameux Village du festival, lieu de convivialité et d’échanges situé face à l’océan permet d’assister aux expositions, aux conférences et tous les soirs aux concerts gratuits.

http://www.festivaldebiarritz.com

Le jury de la 27e édition est composé de :

Anne-Claire CIEUTAT
Véronique LE BRIS
Damien LEBLANC

Le prix du SFCC a été remis suite à une délibération publique par Anne-Claire Cieutat, Véronique elle Bris et Damien Leblanc à,

DESLEMBRO de Flávia Castro
2018 • Brésil, France, Qatar • Durée : 96'

Synopsis
Joana, une adolescente, nourrit son esprit de littérature et de rock. En 1979, alors qu’elle vit à Paris, une loi d’amnistie est votée au Brésil. Du jour au lendemain et contre son gré, elle retourne dans un pays qu’elle connaît à peine. Au début des années 1980, à Rio de Janeiro – sa ville natale où son père a été victime de disparition forcée – elle retrouve par bribes les souvenirs de son enfance fragmentée.

Biographie
Dès 1993, Flávia Castro a participé à la réalisation de divers documentaires, tels que "Che Guevara, le journal de Bolivie" de Richard Dindo, ou encore "Le jeu des Animaux" de Philippe Grandrieux. Par la suite, elle réalise "Lettres et révolutions (Diário de uma Busca)", prix du meilleur documentaire au festival de Biarritz en 2010 et "A aula Vazia" (2015).

FILMOGRAPHIE
2010 Diário de uma Busca
2015 A aula Vazia
2018 Deslembro

2017

Après délibération publique, le jury SFCC 2017 de cette 26e édition du Festival Biarritz Amérique Latine a remis le Prix du Jury de la Critique à :

La Soledad de Jorge Thielen Armand (Venezuela)

Durée : 89mm

José, un jeune père de famille vénézuélien, découvre que le manoir en ruines, dans lequel il habite va bientôt être détruit. Pour ne pas perdre le toit sous lequel lui et sa famille vivent, José va partir à la recherche d’un trésor caché que l’on dit enterré sous la maison. C’est dans un monde où coexistent les vivants et les esprits des esclaves qui travaillaient avant dans ce lieu, que le protagoniste devra empêcher la dissolution de sa propre famill.

JORGE THIELEN ARMAND a effectué ses études de communication à l’Université de Concordia à Montréal. En 2015 il cofonde La Faena, une compagnie de production dédiée au cinéma d’art et d’essai. Son documentaire intitulé "Flor de la mar" a gagné le prix du jury du meilleur court-métrage documentaire au Cine Las Americas International Film Festival.

JURY BIARRITZ 2017

Après Toulouse, Arras, Poitiers, Valenciennes, Montpellier, Cannes, Trouville et Morelia, me voilà juré sur la côte basque. Content de rejoindre le fameux Festival Biarritz Amérique Latine, vingt-sixième du nom, et de découvrir la ville. Heureux de me retrouver au jury du Syndicat, en compagnie de Nathalie Chifflet, partenaire critique que je connais bien, et de Patrice Carré, que j’avais vu animer la cérémonie des Lutins du court-métrage il y a quelques années. Les festivals sont des espace-temps idéaux pour les rencontres, loin des entrevues express de la capitale. Dix films s’offrent à nous dans la compétition Fictions longs-métrages. Plaisir et fierté d’y retrouver La Familia de Gustavo Rondon Cordova et Mariana/Los Perros de Marcela Said, sélectionnés avec mes chers collègues du comité long-métrage de la Semaine de la Critique 2017. Parmi les dix propositions variées, deux retiennent notre attention et nos discussions. La Soledad de Jorge Thielen Armand, premier film vénézuélien, et As boas maneiras, du tandem brésilien Juliana Rojas / Marco Dutra. Le second, conte moderne urbain avec de l’amour et du loup-garou, nous éblouit par sa maîtrise formelle et son récit subversif. Mais c’est le premier qui remporte la majorité des suffrages. Nous délibérons debout sur scène, devant un public nourri. Le festivalier basque en veut et n’hésite pas à alpaguer avec énergie et sans filtre ! La Soledad allie un réalisme brut et une poésie alanguie. Exilé au Canada, le jeune réalisateur rend un hommage vibrant à son pays natal, en captant la réalité aride et présente du Venezuela. Il y injecte des fantômes du passé esclavagiste, dans le cadre d’une maison fascinante de décrépitude. Une révélation en quête d’un distributeur français. À bon entendeur, salut !

Olivier Pélisson

Jury : Nathalie Chifflet, Olivier Pélisson, Patrice Carré


 

2016

Film primé :

El invierno de Emiliano Torre (Argentine)
Durée : 95' Premier film Avec Alejandro Sieveking, Cristian Salguero, Adrián Fondari

Après avoir travaillé toute sa vie dans un ranch isolé de Patagonie, un vieux contremaître, Evans, est contraint de prendre sa retraite et est remplacé par un jeune employé, Jara, qui espère s’y installer avec sa femme et ses enfants. L’hiver finit par arriver, la neige et le vent isolent complètement cette région et il ne s’agit déjà plus de travailler ou de vivre mais de résister.

Emiliano Torre Diplômé en 1996 de l’Université du Cinéma de Buenos Aires, EMILIANO TORRES fait partie de la première génération d’étudiants de cette école. Depuis il a travaillé comme scénariste et comme assistant réalisateur dans de nombreux films nationaux et internationaux, collaborant notamment avec Daniel Burman, Albertina Carri, Paz Encina, Marco Bechis et Emanuele Crialese.

JURY BIARRITZ 2016
L’expérience (nouvelle pour moi) de participation à un jury du SFCC s’accompagnait de la découverte du festival de cinéma d’Amérique latine de Biarritz. La compétition, composée de dix longs métrages, m’a semblé très équilibrée, par sa répartition entre œuvres de cinéastes de renom (Alejandro Jodorowsky, Pablo Larrain, Daniel Burman, Kleber Mendonça Filho) et premiers films, mais aussi par la variété des pays représentés et des registres abordés. Parmi les premiers longs métrages, El Invierno d’Emiliano Torres a particulièrement retenu mon attention ; c’est d’ailleurs à ce film que nous avons remis le prix du SFCC, heureux d’avoir l’occasion de soutenir le travail d’un jeune réalisateur. Mais le festival de Biarritz se distingue sans doute avant tout par son public, aussi assidu (les salles sont pleines) que pugnace dans la défense de ses goûts. Autant dire qu’au moment d’aborder la délibération publique de notre jury, l’assistance fournie avait de quoi donner quelques sueurs froides aux critiques que nous sommes. Fort heureusement la discussion a débouché sur des applaudissements nourris : El Invierno avait manifestement touché notre auditoire autant que nous. Au-delà de cette joyeuse communion finale, la délibération publique a le grand mérite de rendre transparents les choix d’un jury de critiques, et de développer une réflexion sur chaque film vu, ce qu’une simple remise de prix ne permet pas. Si je ne craignais pas de finir ce compte-rendu d’expérience à la manière d’une lettre de motivation, je dirais que c’est donc avec plaisir que je participerai à nouveau à un jury du SFCC si l’occasion se présente.

Louis Séguin

Jury : Chloé ROLLAND, Guillaume GUGUEN, Philippe LEFAIT, Louis SEGUIN.


2015

Film primé :

IXCANUL – VOLCAN de Jayro Bustamante (Guatemal)

Avec María Mercedes Croy, Maria Telon, Manuel Antún, Justo Lorenzo, Marvin Coroy. Image : Luis Armando Arteaga

Nationalité Guatémaltèque , français

Maria, jeune Maya de 17 ans, vit avec ses parents dans une plantation de café sur les flancs d’un volcan, au Guatemala. Elle voudrait échapper à son destin, au mariage arrangé qui l’attend. La grande ville dont elle rêve va lui sauver la vie. Mais à quel prix…

Juan Martín Hsu a étudié le design du son et de l’image à l’Université de Buenos Aires. Il a réalisé et produit plusieurs courts métrages et a travaillé en tant que monteur sur des films documentaires. Il réalise actuellement son deuxième long métrage, Los Extraños.

Jury : Mélanie Carpentier, Jean-Jacques Bernard, Philippe Lefait et Jean-Claude Raspiengeas


2014

Film primé :

LA SALADA de Juan Martín Hsu

Mosaïque de l’expérience vécue par les nouveaux immigrants à leur arrivée en Argentine, La Salada raconte les histoires de quatre personnages qui font face à la nostalgie de leur pays. Monsieur Kim et sa fille, Yun-Jin, immigrants coréens très conservateurs, se préparent pour le mariage arrangé de la jeune femme. Bruno, un jeune Bolivien tout juste arrivé à Buenos Aires, est à la recherche d’un travail et de l’ opportunité de s’installer pour de bon. Huang, immigrant taïwanais, est quant à lui vendeur de dvd et en quête d’une petite amie pour partager sa solitude.

Juan Martín Hsu a étudié le design du son et de l’image à l’Université de Buenos Aires. Il a réalisé et produit plusieurs courts métrages et a travaillé en tant que monteur sur des films documentaires. Il réalise actuellement son deuxième long métrage, Los Extraños.

Jury : Grégory Marouzé، Jean-Jacques Bernard، Nathalie Chifflet، Valérie Ganne


2013

Film primé :

EL VERANO DE LOS PECES VOLADORES de Marcela Said - Chili, 87’, Premier Long métrage

Manena est une adolescente déterminée et la fille adorée de Pancho. Ce grand propriétaire terrien n’a qu’une seule obsession : l'invasion de sa lagune artificielle par des carpes. Alors qu’il recourt à des méthodes de plus en plus extrêmes, Manena connaît ses premiers émois et déboires amoureux et découvre un monde dans l’ombre du sien : celui des travailleurs indiens Mapuches qui revendiquent l’accès aux terres, et s’opposent à son père.

Jury : Annick Peigné Guily, Eric Libiot et Nicolas Marcadé


2012

Film primé :
NO
 de Pablo Larraín (Chili)
Jury : Valérie Cadet, Chloé Rolland, Jean-Jacques Bernard et Pierre-Simon Gutman


2011

Film primé :
EL PREMIO
 de PAULA MARKOVITCH (Mexique)
Jury : Eithne O’Neil, Alex Masson, Nicolas Bauche et le Président du Jury, Jean-Jacques Bernard


2010

Film primé :
Revolución
 de A. Escalante, C. Reygadas, D. Luna, F. Eimbcke, G. García Bernal, G. Naranjo, M. Chenillo, P. Riggen, R. García & R. Pla (Mexique)
Jury : Jean-Jacques Bernard, Xavier Leherpeur, Alex Masson, Alain Riou et Marie Sauvion

2009

Film primé :
La Nana
 de Sebastián Silva (Chili)
Jury : Jean-Jacques Bernard (Président), 
Xavier Leherpeur, Alex Masson, Guillemette Odicimo et Alain Riou

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